01 novembre 2009

Fin du site. Lost Souls Forever.



L'ENNEMI C'EST L'ETAT


HOOLIGANS LYON
"Faites comme-nous, shootez les punks!"


25 février 2009

Nancy/Lyon:




Une quarantaine de gones en Lorraine.

13 janvier 2009

UEFA: Money cares to us!


La méthode est lu et approuvée. Elle parait même avoir copié/collé un siècle des meilleures techniques de presse des plus belles dictatures. Quand l’UEFA enfile son tailleur d’organisateur de compétitions, c’est presque le responsable «marketing » de PyongYang qui se déplace, pour expliquer à la planète entière comme « c’est beau un monde qui joue! ».
Silence, on investit!

Retour en arrière. Euro 2008, Jour J - 1 mois: Zurich amorce sa perforation de cerveaux. Dans la patrie des banques, on tambourine à la presse internationale que cet Euro‘là, dans sa version Tyrolienne et Helvétique du genre, sera celui de la banqueroute définitive du hooliganisme, de la réconciliation totale entre les peuples, et de la « total-war».à ceux qui refuseraient de signer le guide du « Football Bohême » entre Innsbruck et Berne. Soit…

Un goût de « déjà-vu »? Non sans chercher à remettre en question les dons de mélomanes du réseau presse de l’Uefa, la chanson était déjà la même la veille de « France 98», ou encore de « Germany 2006 ». Ils vous promettaient des frontières hermétiques au point de rendre dingue de jalousie Brice Hortefeux, porte parole de l’imperméabilité au poste frontière local. Copie rendue: à Marseille (1998), les marchands de poisson à la criée se souviennent encore du raffinement « so british » des gentlemen de sa majesté. En Allemagne (2006), pendant que les Anglais (assurément, l’élève hyperactif du groupe, difficile à canaliser) s’occupaient de mettre consciencieusement « à sac » la partie Ouest du pays…de l’autre côté, hools Polonais et Allemands redessinent à leur manière ces émotions du front de l‘est dont leur parlaient tant les manuels d‘histoire quand ils étaient écoliers. On adore…

Retour à Zurich. 6 juin 2008. La superproduction peut enfin commencer. Casting de luxe à tous les étages. Au programme: nouvelles règles de jeu à promouvoir, investisseurs des 4 coins du continent en fil indienne sur la table du traiteur local, des stars encore plus internationales, et même la qualification d’un pays qui fait pas partie de l’Europe! C’est entériné, pendant l’Euro, on a le droit de se gaufrer en balançant une chanson des années 40 quand joue la Manschaft, mais on arrête pas le football clean!

Fier comme un paon sur son fauteuil en rotin et asphyxié sous l’overdose de ballon rond, le supporter européen se réjouit du « bon déroulement » de la compétition côté « Fans Zone» ! Effet garantit, c’est les médias qui l’disent! Promis, à ce rythme là, on emmènera nos gamins assister au prochain Turquie-Angleterre!

Trêve d’ironie, petite disgression dans le bunker de la bande à Blatter, et compte-rendu détaillé de ce que la presse libre rapporte de sa valoche suisse: 2 semaines de compétition et plus de 600 arrestations pour des faits de violences autour des rencontres de l'Euro! Et si les cops du coin misaient cher sur l’absentéisme regretté du voyageur anglais, le championnat ne fût pas dépourvu de numéros complémentaires…pour le plus grand bonheur des (vrais) amoureux de ballon rond!

Ok, pour ceux qui s’attendaient peut-être à retrouver les couleurs et la chaleur d’Italia 90’s, il aura fallu se faire une raison! Mais à tous les étages, le mot d’ordre va à la perforation générale des frontières!

Entre expérience politique aboutit (Italie-Roumanie), Ost Front réussi (Hollande-Russie), Balkanisation des terrasses affranchie (Croatie, Croatie et re-Croatie) ou fiasco général (hémoglobine & gardav’ all inclusive) pour France-Hollande, et on en passe... On est (très) loin des objectifs annoncés dans les canards! Après tout, qui empêchera l’Européen saccagé de s’autoriser quelques congés (?) Entre investissements et garden-party pour mercenaires, cet Euro 2008 résonnera (encore une fois) comme celui d’une prise d’otage totale au milieu d’un football "hype" et déguelasse. Et gardez-vous le.

03 janvier 2009

Lyonnais et Fier: Carnet de Deuil


L'ancien joueur (1952-53) et directeur sportif de l'Olympique Lyonnais, Jean Pierre Cappon est décédé à l'âge de 78 ans. Jean Pierre Cappon avait également porté les couleurs du Racing Club Paris, de Rouen et de Grenoble.Il avait gagné la Coupe de France avec l'OL en 73 alors qu'Aimé Mignot était l'entraineur

16 décembre 2008

Fight-Club Vellocet: Tribute to David Fincher (& Hommage aux jeunesses Grecques)!


« Chaos, « confusion » et histoires de « savon »… David Fincher facture en 1999 une mise en scène « hardcore», on ne peut plus d’actualité 9 ans après sa sortie, plongeant l’audimat dans l’univers morbide des caves décorées à la sauce extrême violence, façon Kubrick et ses Droogies réanimés 20 ans après dans le dédalle américain. Bienvenus dans le Fight Club clandestin de Tyler Durden, lequel s'engouffre illico dans le monde des middle-kicks en solde, et du capitalisme le plus «No Life» du genre. On va pas faire dans le Télérama pompeux et arrogant, mais quand même petite autopsie d’un chef d’œuvre incontournable, se révélant ni plus moins comme la réincarnation cinématographique inspirée de quelques unes des préoccupations philosophiques de Nietzsche, Zizek ou Engels…

Fight Club, de l’or en barre sur la dégénérescence urbaine et la suffisance du libéralisme, un arrière goût de « morgue ou gloire » pour les disciples du Projet Kaos, un film à voir et à revoir, comme un trésor des familles!

Prologue:
« A la fin du premier mois la télé ne me manquait plus!.. »

John, trentenaire torturé et solitaire, dirige sans reproches sa carrière d’expert au sein d‘une compagnie d‘assurance internationale. Blasé de son quotidien monotone, et ne se satisfaisant plus des cadavres publicitaires gisant dans la boite aux lettres, il décide de tromper son insomnie en intégrant des clubs d’entre-aide psychologique où il côtoie des individus atteints d’handicaps irrémédiables. Finalement sans succès…

Très vite il fait la rencontre de Tyler Durden, un vendeur de savon énigmatique à la philosophie bagarreuse et anarchiste. Ensemble, ils décident de créer un, puis plusieurs, clubs de combat clandestins dont les règles se diffusent partout dans le pays.
Appuyés par une bande d’adhérents conquis, les deux hommes organisent une large campagne de destruction des symboles de la finance…

Au moyen d’une fiction subtile, David Fincher réactualise à sa manière l’opinion largement relayée, par nombres de penseurs ou militants politiques, selon laquelle une vraie démocratie ne pourrait être régulée par l’Etat et les lois, mais que par l’intermédiaire des mœurs antagonistes et les désirs opposés des citoyens.

Dans le prologue du scénario, John, aidé du déterminisme à toute épreuve de son compagnon de rue, dresse un « portrait » de société et refuse d’en partager le principe moral contemporain selon lequel le plus grand danger réside dans les différentes formes d’intolérance et de violence…
David Fincher développe l’idée qu’une haute dose de rejet et de confrontation est nécessaire pour élaborer une critique pertinente de l’ordre des choses, notamment du point de vue économique. Une position toute retrouvée dans l’œuvre de Slavoj Zizek, philosophe contemporain Slovène et fan hors pair du travail de D. Fincher. Slavoj Zizek attaquant tout au long de son parcours la position académique moderne qui impose à l’homme de nuancer et de relativiser ses propres positions, tout en simulant de fausses qualités d’ouverture d’esprit. Ceci décourageant toute tentative de réaction humaine sur l’organisation du système.

Ainsi progresse John, dans un rejet croissant des principes de l’éthique occidentale. Principes qui, toujours selon Slavoj Zizek, ont évolués en occident comme un mécanisme politique perfide, appelé démocratie, visant à étouffer toute tentative de réaction identitaire et idéologique.

Fincher politise John en tant que personnage digne de la philosophie d’Engels voulant que « seules l’inquiétude et l’insatisfaction font réfléchir l’homme sur lui-même ». Enfin, dans une interview consacré à Rock n’ Folk quelques temps après la sortie du film, le réalisateur présentait son héros en tant que réincarnation du surhomme Nietzschéin, « démolissant ce qui a été construit, se libérant en affrontant, s’affirmant en repoussant ses limites, rejetant ce qui n’est pas voulu, conquis comme tel ».

Dans un programme de la chaîne Arte diffusé le 24 Avril 2006, S.Zizek est amené à présenter son œuvre en répondant au paradigme la liant à « l’esprit » du film Fight Club. Zizek localise le problème de la dynamique économique actuelle comme le point de départ à la psychologie de John et Tyler. Une culture affirmant quotidiennement, en dépit des innombrables signaux d’alertes, que quelque chose d’aussi imprévisible, appauvrissant et dangereux que l’économie, doit être érigée au rang de science incontestable en Occident…à mettre entre toutes les mains, à célébrer sur l’autel de toutes les valeurs, l’Economie doit tout imprégner, balayer les idéologies, la culture, la politique, et par elle seule l’homme n’a le choix de survivre.

Fincher réhabilite dans les scènes de propagande interne au Fight Club, un principe classique selon lequel là où les idéologies et les oppositions vivent, le capitalisme (et son support technique qu’est la démocratie ) ne peuvent se développer. Fight Club renvoie les spectateurs à l’idée que, derrière son image de système tout-puissant imposant la mélodie du bohneur, l’ultra-libéralisme est en réalité bien plus précaire qu’il n’y parait, pouvant être anéanti par le simple fait d’une coupure d’électricité générale, d’un crack boursier ou d’un choc pétrolier, ou encore par l’action des membres d’un club de combat clandestin comme c’est le cas dans cette fiction.

Ici John doit faire face à son double Tyler.. Le réalisateur, dans la lignée des Nietzsche & cie défend qu’à l’intérieur de chaque homme sommeil une contre-identité d’essence nihiliste, autoritaire, destructrice et anti-éthique. Corrompre une carrière pourtant brillante, défier les hiérarchies, détruire ce qui a été acquis (un appartement de grand standing équipé du mobilier le plus design), ramener la femme (par l’intermédiaire de Marla la petite écorchure) au rang d’objet sexuel, et s’affranchir du poids de l’appartenance au monde libéral, tel que le fait John afin de mieux répandre son idéal anarchiste…Slavoj Zizek n’hésite pas à interpréter ce schéma comme un maquillage cinématographique du fascisme Italien révolutionnaire, datant de l‘avant guerre: une sorte de « Proto- Fascisme ».

Le chef d’œuvre de David Fincher déshabille et viol notre système, débarrassé du superflu, dépassant les représentations standards du régime officiel, pour en dégager ce qu‘elles renferment de plus « mécanique » et humain. 10 ans depuis ont passés et, fait réel, dans la continuité du film les clubs de combat clandestins se sont multipliés. La violence de John et Tyler Durden peut être conçue comme une violence créatrice, libératrice (et même réparatrice), ouvrant de nouvelles « fenêtres», et soulevant de nouvelles questions, notre époque apparemment la plus tolérante de l’humanité voyant son histoire de la violence perdurer…

10 novembre 2008

Le Supporter Chimique (Part 2!)

Le premier trip de tous les trips. Au début rien. Et puis…une douce coulée te dégouline de la nuque au coccyx comme une nappe de chocolat sur une profiterole. C’est chaud, moelleux, et en même temps sec. Exitant. Comme si quelque chose glissait entre les omoplates. T’as beau savoir que tout ce qui « monte » va redescendre, en attendant chaque spasme envoie une rafale de frissons survoltés.

Au début des années 70, Alexander Shulgin facture la Data Base et l’ordonnance du désordre chimique en devenant le premier « designer-drugs » proclamé.
C’est quoi? Un inventeur de drogues de synthèse fabriquées dans un laboratoire plutôt bien planqué. On invente des centaines de nouveaux "smarties" à partir des seules amphétamines. Et l’ecstasy est une amphétamine trafiquée, plus exactement méthoxylée. Avant d’être synthétisée, elle a été dessinée. Et puis un jour quelque un y a goûté!

Phénomène remarquable: pendant longtemps l’ecstasy ne fût pas illégale en France pour la bonne raison qu’elle n’était pas recensée! Comment mettre au tableau B une vitamine dont la définition échappe à la loi? Aux USA en revanche, sitôt l’interdiction proclamée, les designers lancent sur le marché le MDMA, une molécule toute proche mais assez différenciée pour ne pas être recensée. De nouveau bannit des playground, les capitales américaines et européennes voient circuler une autre pilule de l’amour, le MMDA (surnommé Euphoria) On arrête pas l’homme chimique comme ça! Ca a le goût de l'ecstasy, ça a les effets de l'ecstasy, mais c'est plus une drogue illégale, seulement une amphétamine banale...

L’époque est alors à l’explosion du LSD. Et de tous ses dérivés, comme le DMT qui vous procure un trip surpuissant et furtif, le SPD qui vous embarque pour 3 jours…Les réactions d’enthousiasme collectif qui accompagnent la découverte du LSD valent celle de Freud goutant la cocaïne. Et les chimistes comparent Alexander Shulgin à un musicien de synthé. Le Jean-Michel Jarre de la conception sur-mesure de drogues chimiques.

Le MDMA synthétisé pendant les années 70, à savoir le 3.4 méthylènedioxyméthamphétamine, demande un savoir-faire méticuleux en termes de fabrication. Il arrive parfois que des chimistes par intérim se vautrent dans les dosages et fabriquent des produits proches, mais sans effets psychés et surtout plus agressifs comme le PMA, le TMA ou le DOB. Tout ce qui ressemble à du speed classique sera un "fake".

01 novembre 2008

Gabriele Sandri & Ultras Lazio: "La révolution commence dans les gradins"...


La Repubblica-Rassegna Stampa Italiana (Presse Notif)

Dans la nuit d'un derby qui, au nom de Gabriele Sandri, s'annonce comme celui de la "réconciliation publique entre 2 camps", au moins entre virages, c' est une découverte dont il s'agit. De cette haine qui couvait dans les travées du stade Olympique, quel qu'en soit le signe idéologique et l'adversité possible, laquelle puisse être le débouché de la colère, dans et hors du stade. Mais pas cette nuit. Pas demain. Plutôt dans un avenir pas trop lointain.

C'est un roman de vingt-neuf pages au titre ironique - "Ultras: au-delà du temps. Histoires de barricades et lacrymogènes" - qui, à l' aube du 23 février dernier, est trouvée dans un appartement de Ponte Lungo, quartier Tuscolano. L' homme qui est en sa possession, ce n'est pas exactement un gamin. Il s'appelle Roberto Sabuzi. Il a 41 ans et un travail. Il se fait appeler "Le capitaine". Ils lui mettent les menottes sur ordre du ministère public. Parce qu'il a participé aux faits du 11 novembre 2007, le dimanche de la vengeance, de la prise d'assaut aux casernes. La nuit dans laquelle le sang de "Gabbo" (jeune supporter laziale défunt des suites d'une bavure policière) appel à faire couler un autre sang.

Les enquêteurs, qui se passent entre les mains le feuillet, se frottent les yeux. Pas vraiment pour féliciter ce délirant squelette idéologique qu'il soutient. Mais par conséquent ce document, pour la première fois, suggère et théorise : une embrassade entre une forme de fascisme primordial, celui des origines, et les idées de la rébellion anarchique. L' urgence d'une nouvelle forme de "clandestinité" dans les virages, récupérant les origines de la "pensée ultras" en rendant invisible les nouveaux symboles dont cette pensée s'inspire ; la nécessité de rompre le "ghetto" du stade pour exporter dans les places "la révolte". Enfin, une nouvelle "adversité de la rébellion violente", comme décrit au début du document : "Nous dédions cet écrit à tous les patriotes, révolutionnaires et rebelles Italiens. En particulier : à Garibaldi, aux équipes d'action ; aux Arditi de la première guerre mondiale ; à Benito Mussolini ; (...) aux héros de Bir El-Gobi et El-Alamein ; à Carlo Giuliani, pour ne pas oublier ; à Edo, Sole et Baleno, comme à tous les anarchistes disparus dans les prisons d'état dont on n'a pas de nouvelles depuis des années, avec immense respect pour eux".

Le roman fait de brèves annotations. De Sabuzi, les enquêteurs sont convaincus de l'implication. Il en est vraisemblablement aussi un des rédacteurs. Sûrement, le roman a circulé et circule dans les virages.

"Nous tenons à préciser - on lit - que ce polycopié n'a absolument pas de but lucratif. Les petites offrandes serviront à soutenir les dépenses judiciaires des familles de nos amis (...) Tous les combats auquel nous avons participé ne peuvent êtres décrits. Quelques-uns de nous devraient commencer par raconter la fin des années 70 (...) " Aucune reddition à l'assaut du temps, par charité. De nouvelles envies de rébellion s'ouvrent à qui sait trouver la rue. Vous ne trouverez pas de noms, noms de famille, codes d'identification. Celui qui doit comprendre, comprendra.

Le groupe se présente ainsi: "Nous sommes ultras romains et nous voulons manifester notre privation, parfois dégoût, vis-à-vis d'un milieu qui ne nous appartient plus (...) Dans l'inexorabilité et dans la dureté d'une répression invoquée par les "trafiquants de l'opium du peuple" (le calcio), les ensemencés d'incultures sociales, de la mesquinerie des pseudo-ultras, devant le Dieu argent, liens jusqu'à hier indissolubles se dissolvant en provoquant des fractures incurables". La rue est un retour donc à la "pureté", sous le parapluie d'un nouveau sigle "Ultras Lazio".

"Ultras Lazio - on lit - est la rencontre d'anciens militants du virage Nord avec les jeunes ultras qui veulent effectivement expérimenter l'impulsion de la mentalité ultras au lieu de n'importe quel autre expérience existentielle, qui est considérée par ces jeunes, avec mépris, comme "bourgeoise".

Prend ainsi corps l'idée d'un mouvement anti-politique rebelle et irrégulier, le même qui a marqué l'histoire du "premier fascisme", celui que les historiens appelent "fascisme révolutionnaire". Pour quoi faire? "Le noyau le plus conscient des Ultras Lazio - continue le document - a une arrière-pensée théorique revendiquant la violence des ultras comme une réponse à la stérilité des politiques ainsi qu'aux mensonges du capitalisme.

Dans le délire de l'équipe fasciste, le roman indique la recherche d'union avec chaque forme de radicalisme - "nous réservons estime, sans aucun doute, à ces "camarades" dont nous partageons la mentalité radicale, barricadés, mis sur le banc de touche dans leur lutte des opprimés et des marginaux". "Pour les jeunes des équipes fascistes de 1919 et de 1920, le mouvement devient une rébellion aux coutumes, à la morale, aux hypocrisies et aux faiblesses de la bourgeoisie. Résonne le cri de bataille des jeunes comme un défi entier contre la soçiété, et reste le classique "Duce, Duce".

Dans la fiche dans lequel Sabuzi gardait le polycopié du "nouvel ultras", un second document de 23 pages, en langue anglaise, intitulé Bodyhammer : tactique et autodéfense pour protestataire moderne - traduit la théorie en pratique de la violence. Ça va de l'histoire des centurions romains et de la formation de la tortue, aux bagarres de Naples (17 mars 2001) entre No-Global et police. De cette expérience est conseillé de rappeler "l'utilité des grands boucliers de plexiglas". "Légers, faciles à produire, psychologiquement désarmants pour la police, qui ne pourra pas voir la première ligne de contact, en perdant ainsi le sens de l'adrénaline vis-à-vis de simples charges lancées".